Histoire de bien se remettre du décalage horaire décalage asiatique #prendstajournéede36heuresdanslatronche ; nous avons eu beaucoup de chance d’être accueillis chez Reine, Fabien, Mila & Esteban, ancienne collègue de MediaObs, c’est très rigolo de retrouver son ex collègue à l’autre bout du monde ! Cela nous a permis de découvrir ce que donne la vie d’expat diplomatico au Nicaragua (on a trouvé ça plutôt confortableJ ) On a pu retrouver ce qu'était une cuisine de famille, une vraie chambre, une salle de bain qui n'est pas une salle d'eau avec 10 douches à partager & une maison avec une vraie vie!

Nous avons pu se régaler en passant quelques jours à Léon, ville estudiantine à une heure et demi de Managua (on apprécie beaucoup le fait de ne plus se faire des journées entières de bus, les distances sont hyper courtes), ville super animée où on apprécie autant les bouiboui que le super resto cubain où la caipi se déguste sans soif !

Dieu est bien présent, la ville compte plus de 16 églises dont une cathédrale dont on ne se souviendra (retrouver du blanc après trois mois de temples dorés et super chargés, cela fait du bien aux yeux !)

On a pu déjà profiter de deux virés vers l’Océan Pacifique qui longe la côte ouest du pays (oui l’Est est réservé par les CARAIBES), vagues surpuissantes, plage de sable noir qui s’étend sur plusieurs kilomètres, visibilité sous l’eau proche du néant, on est loin des plages paradisiaques des îles asiatiques (sauf pour le soleil qui tape comme un batteur de métal sur sa grosse caisse !) mais qu’est-ce que c’est impressionnant de voir sur des kilomètres les vagues qui se fracassent sur la côte et l’eau blanche d’écume !
On découvre les surfeurs, ça donne envie d’aller tâter la « wave » avec sa « board » et de faire des « Take off » (ouais nous on est vachement west coast !), bref on verra si au moins on arrive à tenir sur la planche mais c’est drôle de les regarder sur leur board !

Pour le déjeuner au menu : galette de maïs, gallo pinto (mets qui se mange à tous les repas : un mélange de riz et d’haricot rouge … #hyperléger) ou poisson grillé !

Ici le tourisme n’est pas hyper développé sauf autour d’expéditions volcaniques, en tant que bons français que nous sommes nous avons décidé de se la jouer solo, de monter dans un bus local bien évidemment protégé par Dieu (c’est écrit sur le capot), encore une bonne rigolade du matin entre les sacs de maïs partout, les 5 nanas qui viennent te vendre leur tortilla, leur jus frais, ou encore le chauffeur qui évitent l’accident de calèche puis d’arriver deux heures après à un croisement où le chauffeur s’exclame « descendez ici le Cerro Negro c’est tout droit dans 10 kms ! »

Bref la cendre pendant 10 bornes en plein soleil c’est peut être pas le meilleur terrain de marche qu’il soit, mais tu lèves la tête et là tu vois des oiseaux bleux, verts, orange, … #nationalgeo

Tu arrives ensuite à destination, ce grand volcan noir de 726 mètres au milieu de cette plaine jaune (pas une goutte de pluie depuis plus de six mois) est devant nous, nous voilà partis avec nos luges (plutôt ressemblant à une planche de bois avec un dessous formica pour favoriser la glissage) sur le dos pour une heure de montée, le paysage est lunaire, aucune végétation, de la roche volcanique d’un noir profond tout autour de nous, on aurait presque l’impression de marcher dans un tableau de Soulages..

Le volcan se grimpe en longeant l’arrête du cratère, d’un coté la campagne verte/jaune, de l’autre le premier cratère éventré par la dernière éruption et le second cratère au cœur du premier !

Une fois en en haut tu découvres (enfin tu imagines car pas un panneau ou même une pierre pour indiquer que c’est là que ça se passe) d’où tu es censé te jeter avec ta « luge », petit coup de stress car le dénivelé est assez raide nous ne voyons pas la pente mais seulement le vide (et 700m de vide ça fait quand même quelques émotions !)

Bref on s’équipe combi & lunettes de protections fortement recommandée et nous voilà partis, pour une descente de quelques minutes (ou seconde selon son gout du risque) – bref on a fais de la luge sur un volcan !


On passera l’anecdote insolation Célestinienne de l’après midi #vomitoparty pendant ce temps là Jojo a pu passer l’aprèm à se marrer avec les cinq militaires gardes forestiers du parc (armés de belles kalach bien sûr) ! Et le soir retour en pick up avec les chefs du parc #delacendrepartout

Revenons maintenant sur quelques clichés LATINOS :

On a beau avoir traversé la moitié du globe, toujours aucun blond aux yeux bleu à l’horizon (mis à part dans la tribu des surfeurs), nous restons dans un océan de bruns plus ou moins morenos ! Les créoles pendent aux oreilles des femmes et les t-shirt de base-ball (sport national avec la boxe) sont de sortie pour les hommes !

L’arrivée au Nicaragua nous a procuré un petit choc « diététique » devant le nombre de personnes en surpoids, on à l’impression qu’une bonne partie de la population oscille entre kilos en trop et obésité, cela de 7 à 77 ans... Après les tailles de guêpes asiatiques on s’étonne des tours de taille des Nica !

Ici ton vendeur de légumes, ton taxi ou la nana de l’entrée du musée t’appelle CORAZON ou AMOR !

Le Latino aime toute sorte de chanson comportant ces deux mêmes mots dans la même phrase, on ne se lasse pas d’écouter leur paroles douces et parfois un peu matcho !

Non on ne s’est pas (encore) fais voler notre sac ou notre appareil photo et on se sent plutôt en sécurité dans ce pays (même si on est quand même plus vigilant qu’en Asie).

Il fait toujours chaud, très chaud, super chaud ! Notre consommation quotidienne d’eau et de jus atteint des records ! #moiteurextreme Passer devant un étal de fruits est toujours un régal pour les yeux, on découvre même encore de nouveaux fruits, à chaque coin de rue son « refresco » mango, pina o hierbas buenas.. #regalade
PS 1 : on retrouve les avocats d’Amérique du sud et ça c’est simplement du bonheur !
PS 2 : Je crois qu’on va être incapable de manger une mangue ou un ananas en rentrant en France

Le Nicaragua c’est un petit pays mais avec une histoire bien compliquée, on essaye de comprendre petit à petit comment entre pays c’est construit entre Sandinisme et le financement de milices pas les USA de Reagan... Pas très clair tout ça.  

Salsa, Reggeaton & cumbia sont nos amis Ici la vierge au mur, sur les bus, sur les taxis, sur les médicaments, enfin partout quoi remplace efficacement le Buddha !

Oui la couleur est partout, les façades passent du bleu, au rouge, en passant par le bicolore et c’est trop beau ! #couleursbonheur

Du gardien de banque au mec devant l’entrée de l’église ou sur le parking du bar, le port d’arme (en général un gros fusil à pompe) est plutôt habituel !

Le bus, tout un programme, les Nica roulent en vieux bus scolaires américains souvent jaunes (les mêmes que dans les films). Quelques règles simples pour le bus : chargé tu seras, quand le bus roule tu monteras, Dieu tu aimeras (9 fois sur 10 une prière est peinte sur le devant du bus), serré tu seras et rien ne t’étonneras (en particulier le perroquet sur l’épaule de ta voisine) #chaleurmaximale

On retrouve dans ce pays un côté très latin que nous n’avions pas du tout en Asie, les gens sortent, sont dehors, traînent sur la place centrale, boivent des coups en terrasse…

Sinon, nous sommes super méga hyper heureux de retrouver une langue qu’on affectionne tous les deux, et surtout c’est super agréable de pouvoir communiquer, que ce soit pour demander son chemin, acheter un jus de fruit ou discuter recettes de crêpe et de gâteaux avec une cuisinière !